Nature morte, nature vivante, muse

Petite, la nature me semblait un paradis lointain, le parc en face de chez moi, un oasis.  Les vacances estivales m’enivraient avec le plaisir de quitter la ville pour me retrouver au bord de la mer où tout était d’une beauté et d’une simplicité rassurante.

La nature m’a toujours réconfortée.  Je ne m’y sens plus seule.  Sa beauté me remplit d’espoir.  Sa présence me soutient. J’y voie force et fragilité à la fois.  J’en suis souvent émue. De par sa présence rassurante, elle m’aide à m’exprimer de façon authentique.  Je m’y retrouve et me reconnais en cette beauté, cette force et cette fragilité qui nous font miroir. Entourée d’elle, rassurée que je fais partie d’un tout en sa présence, je pose mon objectif afin de capter notre interconnectivité.

La pleine conscience, «mindfulness»

Selon la définition généralement acceptée de Jon Kabat-Zinn, la pleine conscience est « un état de conscience qui résulte du fait de porter son attention, intentionnellement, au moment présent, sans juger, sur l’expérience qui se déploie instant après instant ».

Porter intentionnellement son attention aux expériences autant internes (sensations, émotions, pensées, états d’esprit) qu’externes sans porter de jugement de valeur, un chemin vers l’acceptation de soi et de ce qui est. 

Je crois qu’emprunter ce chemin avec bienveillance permet à l’amour de soi de naître et grandir.

« Self love is where everything starts and ends »

Dr. Edith Eger